Un nouvel an au bout du monde
Revigorés par notre étape à Santiago, nous repartons pour de nouvelles aventures ! Direction le territoire français … enfin presque !
Après 11 h d’avion et une escale de nuit sur l’île de Pâques, nous arrivons sur l’île de Tahiti, en plein milieu de la Polynésie française. Le passage de l’intérieur de notre avion super-climatisé au tarmac nous donne l’impression d’entrer dans un sauna. Dès notre arrivée à l’aéroport, à 1h30 du matin, nous sommes accueillis par deux joueurs de ukulélé et une charmante danseuse. Excusez-nous pour la qualité de la photo, notre appareil photo, comme nos lunettes, est encore plein de buée…
Bon, jusque-là, notre arrivée sur l’île paraît se passer au mieux. Sauf que, sous l’euphorie du départ de Santiago la veille au soir, le billet indiquant l’arrivée à 1:30, dans nos têtes, nous pensions « 1h30 de l’après midi ». Mais avec un décalage horaire de 7 h entre le départ et l'arrivée, c’est bien en plein milieu de la nuit que nous atterrissons.
Nous avons un contact à Tahiti. Djé, un ami de longue date du frère de Léo. Il viendra nous chercher à l'aéroport...à 13h30 ! Il doit dormir profondément à l'heure qu'il est. Bien entendu, aucun moyen de communication, car le wifi du terminal ne fonctionne pas.
C’est là qu’un nouveau protagoniste apparaît ! Dans notre avion, nous avons rencontré un jeune français qui travaille à Papeete pour un an. Quand nous réalisons notre erreur d'horaire, nous le recroisons chargés de nos bagages. Et ce jeune homme fort sympathique va devenir en pas moins de 2 minutes notre sauveur. Il nous propose de nous héberger chez lui à Papeete en attendant qu’on reprenne contact avec Djé. Nous vous présentons donc Cyril, entraîneur de foot pour l’une des plus grosses équipes de l’île et sauveur de baroudeurs à ses heures perdues.
A un horaire plus convenable de la matinée, nous reprenons donc contact avec Djé qui, après avoir bien rigolé de notre performance de grands voyageurs aguerris, nous conduit dans sa colocation située à Paea, une belle maison avec jardin, terrasse et ... billard ! En arrivant, Djé nous emmène à la plage la plus près. Petite surprise ! La fameuse plage est à 50 mètres de la porte d’entrée : Qu’elle est dure la vie !
Pour nous remettre de toutes ces aventures, rien de mieux que de prendre le soleil ! Et qui plus est avec l’île de Moorea en arrière-plan !
On ne remerciera jamais assez Djé pour son acceuil dans ce cadre magnifique et sa générosité.
Une bonne journée de repos pour mieux attaquer les journées suivantes, car nous avons du pain sur la planche :
- Environ 80 prénoms à écrire sur une plage tahitienne pour remercier nos contributeurs Ulule ;
- Visiter l'île de Tahiti et de Moorea ;
- Déguster les spécialités locales ;
- Rencontrer nos contacts "Eau" de l'île ;
- et puis profiter du soleil ...
Voyez plutôt...
Nous avons ainsi occupé notre première semaine à découvrir, avec l’aide de Djé, l’île et ses trésors : Nous nous sommes aventurés sur la presqu’île de l’île (et oui…) où le chemin de randonnée traverse les jardins des particuliers se trouvant en bord de la plage. L’occasion de rêver un peu :
Et lors de cette randonnée, devinez sur qui nous tombons?
Cyril de nouveau ! L'occasion de boire un coup une nouvelle Hinano (la bière de Tahiti) avec lui et son amie à qui il fait visiter le coin.
Nous avons gouté aux petites montagnes de l'île, dont le point culminant est à plus de 2000 mètres au-dessus de la mer !
Mais Tahiti cache également, quelques vestiges de la première population des îles. (Je parle bien de la statue, le petit pygmé à côté, c'est Djé !)
Ici, c'est aussi un lieu où tout pousse, vite et tout le temps… Nous y trouvons des plantes de tout genre, des fruits, des fleurs... (Imaginez avoir un bananier dans votre jardin. Ici, c'est une mauvaise herbe !)
Nous découvrons très vite que le poisson est un aliment de base ici. Le thon rouge, le saumon des dieux, l’espadon… Quelle que soit la façon de les préparer, on s’est régalé ! (ici, le saumon des dieux sauce vanille)
Quelques jours après notre arrivée sur l’île, c’est le jour de l’an ! Passé à la coloc’ qui nous accueillait, nous avons plus qu’apprécié le foie gras, le mousseux et cette soirée très sympa.
Et on vous passe les détails du bain de minuit !
Dans le coin, impossible de rater une expédition sur l’île de Moorea, située juste en face. Pour cela, un ferry nous emmène, malgré la fatigue du jour de l’an, jusqu’au petit port de Vai’are.
Nous avons séjourné sur le seul camping de l’île, situé au bord de la plage. Youhou !
Encore un bel endroit, déconnecté de tous les problèmes du monde…
Mais, après une semaine de temps magnifique, la saison des pluies nous rattrape, et nous rentrons trempés de Moorea.
Ceci entame notre deuxième semaine sur Tahiti. Les fêtes étant terminées, nous avons maintenant rendez-vous avec plusieurs contacts "eau" à Papeete. Pour des raisons pratiques nous avons abusé de l'hospitalité de Cyril pour loger à proximité des lieux de rendez vous (nous le remercions encore infiniment de sa gentillesse).
L'occasion pour nous de relever le défi culinaire proposé par Cyril : Cuisiner les 2 langoustes qu'un de ses joueurs lui a vendu pour une bouchée de pain. Défi relevé !
Un succès !
Tahiti, c'est également de la musique avec un groupe, Pepena, dont le chant reste dans la tête de Léo depuis : Fa'afaite !
C'est sur cette chanson que je finis le post de cette étape du voyage, comme une trêve avant de partir à la découverte d'un nouveau continent : L'Asie !
