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A la recherche d'Itaipu, nous n'avons trouvé qu'un grand cuisinier

Lundi 5 octobre, c'est le jour de vérité pour les HOE que nous sommes (HOE = filière de notre école, Hydraulique, Ouvrage et Environnment). Nous allons visiter le plus puissant barrage du monde, le barrage d'Itaipu (Les puristes diront que ce n'est que le deuxième plus puissant, mais il reste le premier en termes d'énergie produite cumulée). Situé sur le rio Paranà, il est partagé par le Brésil et le Paraguay. Mais 90 % de sa production est consommée par le Brésil.

Pour le visiter, le côté brésilien propose différentes options, dont la visite technique ! Parfait ! Nous salivons déjà de voir ce barrage gigantesque, avec ses 200 mètres de hauteur, sa longueur de 8 kilomètres, une puissance installée de 14 000 MW. Comment se l'imaginer? Impossible, il faut aller le voir !

Les visites se réservent sur internet, sur le site touristique d'Itaipu. En deux clics, nous réservons la visite technique, et là ...

ERROR, visite impossible !

Que pasa ? Nous en touchons un mot à l'aubergiste, et surprise ! « Le personnel d'Itaipu est en grève, les visites sont impossibles jusqu'à nouvelle ordre. » Aie... « Cependant », continue l'aubergiste, « il est possible de le voir gratuitement, mais succinctement, du côté paraguayen. Il propose une simple visite extérieure d’une vingtaine de minutes ». L'accès n'est pas très facile, il nous faut traverser la frontière, puis trouver un bus qui va dans la direction du barrage.

39 minutes en voiture, ca devrait pas être trop compliquer à faire en bus !

Notre aubergiste nous propose un taxi, un ami à lui, qui peut nous y conduire pour 150 réais. Trop cher pour nous, nous optons pour la solution bus. On va réussir à se débrouiller, quand même !

Riche idée !

Nous trouvons donc un bus pour traverser la frontière, mais :

1ère complication : La frontière est le rio Paranà, donc pour passer au Paraguay, il nous faut passer sur un pont. Il n’y en a qu’un, il est en travaux, il y a des bouchons, résultat : 2h pour passer de l’autre côté.

2ème complication : Le Paraguay a la particularité d’être moins cher en tout. Du coup, Ciudad del Este, qui est collée à la frontière brésilienne, est devenue le centre commercial du Brésil. Nous nous retrouvons donc au milieu d’un bazar à ciel ouvert : entre les immenses centres commerciaux, un marché permanent s’est installé dans les rues, prenant tous les espaces possibles, et c’est sans compter les vendeurs ambulants. Ici, tout se vend : vêtements, appareils électroniques et électroménagers en tout genre, des produits « traditionnels » locaux… On nous propose même de la marijuana, de l’opium…

Dans ce marché-ville, nous nous mettons à chercher le bus, pour aller à Itaipu.

3ème complication : Nous découvrons le système de bus à la paraguayenne : Il y a des bus, qui passe dans tous les sens, mais il n’y a aucun arrêt nulle part. Pour prendre un bus, si tant est qu’on sache lequel prendre, il faut juste attendre au bon endroit, lever le bras quand il passe et il s’arrête. Problème : lequel prendre ? Inutile de demander dans la rue, il n’y a que des commerçants qui essaient de nous embobiner. Nous cherchons tant bien que mal le terminal de bus, nous marchons, marchons longtemps…

Les bus paraguayens, ils ont la classe quand même !

Après avoir perdu une bonne partie de la journée à tourner en rond, nous perdons espoir. Il est déjà 4 h de l’après-midi, nous décidons de rentrer.

4ème complication : Il faut trouver un bus pour rentrer ! Oh lala !

Finalement solution de facilité, une tonne de moto taxi propose leur service pour traverser la frontière pour pas cher. Solution adoptée, nous partons chacun sur notre moto taxi !

Nous rentrons, las, à l’auberge… Nous racontons notre admirable journée à l’aubergiste. Nous rigolons, et discutons pendant un moment. Il nous apprend qu’il est cuisinier de profession. Ni une ni deux, on lui demande s’il peut nous apprendre une recette brésilienne. Enchanté, il enfile son costume de chef, et c’est parti !

"Même dans la cuisine d'une auberge de jeunesse, on fait se qu'on veut"

Filet de poisson blanc avec son chapeau de parmesan et de vinagrech, accompagné de riz

Un grand merci à notre aubergiste et notre chef cuistot, Flavio, qui a su nous faire oublier Itaipu !


 
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