Sao Paulo est au béton ce que l'Amazonie est à l'arbre
A notre arrivée à Sao Paulo, nous apercevons la ville à travers le hublot de l'avion. Imaginez une mer de maisons, d'immeubles, de routes, où la moindre vague est une colline recouverte de maisons, de favelas, et où quelques îlots d'immeubles gigantesques regardent de haut le reste de la ville. Lorsque nous sortons pour la première fois du métro, nous nous retrouvons dans un nuage de pollution qui se mêle à la foule de passants et de voitures. Bienvenue sur une autre planète !
Mais ce n'est pas cela qui va nous décourager. Deux jours après notre départ, notre soif de découvertes est au plus haut !
Nous décidons d'enterrer cette première impression repoussante et d’affronter la foule pour visiter la ville. Nous retrouvons Clément, un ami de Grenoble qui réalise son dernier semestre d’école d’ingénieur à l’USP (université de Sao Paulo). Son aide n’a pas été inutile : nous ne causons pas un mot de portugais, et rien n’est indiqué : des dizaines de lignes de bus se croisent à chaque coin de rue, sans que, ni aux arrêts, ni à l’intérieur ne soit indiqué la destination. La seule solution est de demander !
Nous nous sommes donc balader dans le centre historique de la ville. Avertis par toutes nos connaissances avant le départ : « faites attention là-bas, c’est le terrain de jeux des pickpockets ! » Alors, nous n’avons pas trop sortis nos appareils photos. Enfin juste assez pour vous partager quelques aperçus :
Cathédrale de la Sé, avec en prime une manifestation (contre quoi, ça, on a pas réussir à comprendre...)
Attention, cyclistes, interdiction de faire des acrobaties ici !
On se demande bien pourquoi Clément se marre...
La jolie petit église Nossa Senhora do Rosario Dos Homens Pretos encerclée par de grands immeubles (tagés pour certains, et on se demande encore comment ils s'y prennent pour les faire à cette hauteur)
Même en pleine ville, on peut tomber sur des arbres... impressionnants!
Renversant, on pourrait dire !
Finalement, la ville n'est pas si terrible que ça ! Juste avant de partir nous avons du défendre la gastronomie française auprès des colocataires de Clément (allemande et catalane) : Crêpes au Nutella !
Et une petite note de piano désaccordé à la rodoviara juste avant de prendre le bus de nuit pour Florianopolis, prochaine étape de notre traversée du Brésil.
